Élevage
Un « fonctionnement opaque » du GDS en Bretagne

La FRSEA et Jeunes Agriculteurs (JA) réclament à l’organisme de la transparence quant aux « cotisations appelées et aux services rendus ».
Vous avez parcouru 32% de l'article
en profitant de 2 mois de découverte à L’éleveur laitier
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
![]() |
|
« Clarté, transparence et progressivité dans les cotisations appelées en fonction du service rendu », telles sont les demandes du syndicalisme majoritaire breton à l’égard du groupement de défense sanitaire (GDS) de la région, dans un communiqué publié le 5 avril 2019.
Selon la FRSEA et JA, l’organisme aurait « décidé de façon arbitraire, et après avoir mandaté une société de recouvrement pour “récupérer” les arriérés de cotisations, de stopper net les envois des ASDA (1) du jour au lendemain ». Les éleveurs concernés auraient ainsi reçu « un courrier leur demandant de payer leurs arriérés de cotisations, sans quoi ils ne recevraient plus leurs ASDA à compter du 1er avril ».
« Situations économiques difficiles »
Les syndicats soulignent que « la délivrance des ASDA est une mission de service public confiée par l’État aux GDS », et rapportent qu’« à aucun moment, ce courrier ne faisait état de la partie obligatoire à payer – soit seulement 3,23 € par animal – pour continuer à recevoir leurs cartes vertes ».
Des SMS auraient aussi été envoyés aux exploitants concernés pour les avertir de la situation. « Prévenir ces éleveurs par un SMS et ne pas aller à leur rencontre, alors que certains sont dans des situations économiques difficiles, est inacceptable », estiment FRSEA et JA, qui rappellent que « le GDS est une association d’éleveurs au service des éleveurs ».
(1) Attestation sanitaire à délivrance anticipée, aussi appelée carte verte. Apposé sur le passeport bovin (carte rose), ce document est indispensable pour la commercialisation des animaux.